À propos de cette édition

Éditeur
UQAM
Genre
Fantastique
Longueur
Nouvelle
Paru dans
Nouvelles fraîches 8
Pagination
34-39
Lieu
Montréal
Année de parution
1992
Support
Papier

Résumé/Sommaire

Les habitants d’un village souffrent d’un sérieux problème : ils ont perdu le pouvoir de rêver. Sont-ils atteints d’un virus bizarre ? Non. Ils ont tous lu le même bouquin de science-fiction intitulé Les Exterminateurs de rêves. Y a-t-il un antidote ?

Commentaires

La première lecture m’a laissée perplexe. La seconde m’a intriguée et enfin, après la troisième, je ne suis plus certaine d’avoir toute ma tête et je n’ai pas rêvé depuis deux jours. Le but de l’auteur est-il de nous rendre un peu dingue ? Si oui, ma foi, c’est bien réussi.

Le début est excellent. Dès les premières lignes, on est situé : le narrateur, interné, raconte son cas à monsieur Boisclair, son nouveau psychanalyste. En tant que lecteur, nous sommes Boisclair qui écoute ce personnage coloré confondre hallucinations, rêves, fantasmes et peut-être encore une parcelle de réalité. Tout ça dans une atmosphère érotique à la Charles Bukowski.

Puisqu’on se fait raconter Les Exterminateurs de rêves, devenons-nous cinglés ? Non, il s’agit d’une autre nouvelle ! Quoi ? Une nouvelle qui porte le même titre que la nouvelle dans l’autre nouvelle… Peu importe, rassurons-nous, il existe peut-être un antidote, soit un deuxième bouquin intitulé Les Transplanteurs de rêves.

L’auteur ne manque pas d’imagination. Sans pouvoir expliquer ce qui me donne cette impression, il est très présent dans son texte, pas de manière gratuite, mais de manière intéressante et personnelle.

Cher monsieur Charette, juste pour notre plaisir de lecteur, et peut-être pour être certain que nous ne sommes pas devenus fous après la lecture des « Exterminateurs de rêves », quand prévoyez-vous publier « Les Transplanteurs de rêves » ? [NB]

  • Source : L'ASFFQ 1992, Alire, p. 57.