À propos de cette édition
Résumé/Sommaire
Camille tue son amant après un « …emportement dissolu et salace… ». Son crime est mené par un mobile sérieux : elle a trop aimé l'homme dont elle convoitait la vie. Elle a voulu « …saisir cet éther de Dieu, afin de caresser en un flot de baisers un esprit du Tout-Puissant ; c'est ainsi que d'un stylet armé, le cœur de son amant elle avait transpercé… ».
Commentaires
C'était la fable. Quant à la protagoniste : Camille, jeune fille dont « …le cérulé de son regard rivalisait en vanité avec la perle de son cou qui elle-même tranchait du carmin de ses lèvres… ».
Et le ton : le texte veut jouer sur les frontières de la poésie et du merveilleux. L'écriture (le lecteur le devine aisément) se fait donc riche et profonde, tente une difficile rencontre entre la formule littéraire de la fable, un ton archaïsant et une atmosphère poétique. Résultat : des phrases lourdes, une érudition lexicale déplacée, un ratage esthétique qui laisse le lecteur las.
Le commentaire : Rien ne sert d'écrire, il faut penser à point. [SB]
- Source : L'ASFFQ 1985, Le Passeur, p. 36.