Fantôme de l'érablière (Le)

Nous sommes en 1945. Joe Philips vient d’acheter une érablière dans la région du bois des Pilon, supposément hantée. Un matin où il se rend au village pour acheter un cheval, il est séduit par un superbe étalon noir portant une cicatrice sur le flanc droit, qui aurait appartenu au prétendu spectre de l’érablière, de son vivant. Dès le premier soir du retour de la bête à la maison, Joe a l’impression d’entendre des pas dehors. En se renseignant au village, il apprend les quelques détails connus de l’assassinat mystérieux de Pierre, le prétendu fantôme. Peu de temps après, il fait sa première rencontre officielle avec le revenant qui a un service bien particulier à lui demander…

Depuis 1972, la Régionale Richelieu Cap-Diamant et ses clubs affiliés organisent annuellement un concours littéraire destiné aux élèves fréquentant les institutions d’enseignement secondaire de la communauté urbaine de Québec. À l’occasion de la vingtième édition de ce concours, le Mouvement Richelieu s’est associé au Salon du Livre de Québec et aux éditions Pierre Tisseyre pour la publication d’un recueil regroupant les dix meilleurs textes soumis au concours, deux par année de secondaire.

Avec cette nouvelle, Geneviève Desroches s’est classée première parmi ses compagnons de 3^e secondaire. Bien sûr, la jeune auteure n’invente rien, mais sa variation sur ce thème connu, probablement empruntée au folklore local, ne manque pas de qualités. L’écriture est correcte, la structure maîtrisée, les dialogues bien intégrés à la trame narrative. Si, en définitive, la conclusion déçoit par son caractère naïf et expéditif, on ne saurait en vouloir à Mlle Desroches ; l’adolescente, de toute évidence à ses premiers balbutiements dans l’écriture, fait preuve d’un talent certain qui mérite d’être encouragé. [SP]

• Source : L'ASFFQ 1992, Alire, p. 66-67.