À propos de cette édition
Résumé/Sommaire
Un homme trouve un parapluie. La soi-disante propriétaire de l’objet lui téléphone et lui donne un rendez-vous sur un pont. Lorsqu’ils se rencontrent, la femme lui ordonne de se laisser tomber en bas du pont, ce qu’il fait. Puis elle laisse là le parapluie qui attendra une prochaine victime.
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Ce texte est tiré de Contes pour buveurs attardés, un recueil de nouvelles fantastiques publié en 1966 et réédité en 1985. Le recueil rassemblait du Michel Tremblay première manière, c’est-à-dire celui d’avant Les Belles-sœurs et de bien avant La Grosse Femme d’à côté est enceinte. Si Tremblay a fait du chemin depuis la rédaction de ces contes, il n’en possédait pas moins déjà beaucoup de talent.
« La Femme au parapluie » est un récit bref, direct et dépouillé. Pas de décor, pas de description : l’auteur va à l’essentiel tout de suite, le lecteur n’a pas le temps de souffler et l’effet n’en est que plus réussi.
L’homme qui trouve le parapluie est victime d’une machination qui restera mystérieuse. L’important n’est pas de savoir sa nature, mais d’en comprendre la signification. La femme est l’incarnation de la mort qui frappe aveuglément. En même temps, elle représente le destin dans toute son absurdité. dit-elle au pauvre homme avant de l’obliger à se tuer. Les humains sont des automates sans volonté face aux forces obscures qui contrôlent l’univers. [DC]
- Source : L'ASFFQ 1986, Le Passeur, p. 138.