À propos de cette édition
Résumé/Sommaire
Une nuit, Marijo, venue se reposer dans une maison de campagne à l’aspect vieillot, voit apparaître sur le mur de sa chambre à coucher une lumière qui se transforme en fenêtre révélant progressivement des branches feuillues puis le visage d’un vieillard au regard intense. Lorsque son ami Richard arrive, trois jours plus tard, Marijo a disparu, ses vêtements éparpillés sur le sol, au pied du mur, face au lit.
Commentaires
Le fantastique surgit dans la narration avec l’étrange transformation du mur de la chambre à coucher en une fenêtre mystérieuse où apparaît le visage du vieillard aux yeux noirs irrésistibles. Cette vision nocturne est certes la partie la plus originale du récit qui, par ailleurs, reproduit les clichés du genre ; la maison isolée, le silence de la nuit, l’insomnie de la protagoniste, l’impression mystérieuse qu’elle est observée secrètement, tout nous prépare trop bien à l’inévitable disparition de la femme. Son ami lui-même, d’abord inquiet, est vite rassuré par la vision d’une Marijo rayonnante de sérénité mais étrangement inaccessible.
L’écriture manque de maturité. Les répétitions, les points de suspension, la modalisation et les techniques de narration du fantastique n’arrivent pas à masquer les faiblesses de style de même que les artifices de composition. [ME]
- Source : L'ASFFQ 1987, Le Passeur, p. 71.