À propos de cette édition

Éditeur
Mille plumes
Genre
Fantastique
Longueur
Nouvelle
Paru dans
Mille plumes 2
Pagination
14-17
Lieu
Montréal
Année de parution
1978
Support
Papier

Résumé/Sommaire

Un écrivain se trouve un emploi comme gardien, ce qui lui permet d’avancer l’écriture de son roman pendant ses heures de travail. Le personnage de son roman le hante de plus en plus. Il l’aperçoit d’ailleurs, alors qu’il fait une livraison, dans une fête de débauche.

Commentaires

J’ai rapidement été conquise par l’histoire racontée dans cette nouvelle. La profusion de mises en abyme, où un écrivain (le narrateur de la nouvelle) écrit sur un écrivain, J.C. Aubin, qui, à son tour, écrit des histoires qui se produiront dans la « vraie vie » et qui se met à raconter une histoire qui ressemble à celle du narrateur de la nouvelle, a suscité mon intérêt. Le narrateur avoue être de plus en plus hanté par son personnage, ce qui se perçoit aussi par la place que prend J.C. Aubin dans la narration, ne laissant que quelques lignes pour le narrateur, la forme du texte correspondant ainsi au contenu de celui-ci.

À la première lecture, la fin m’a toutefois laissée perplexe ; j’avoue que je n’y comprenais pas grand-chose. À la relecture du texte, j’ai remarqué des traces, laissées ici et là, qui permettent de mieux saisir la scène finale, où un flou perdure sur l’identité des personnages. Bref, le texte est vraiment bien ficelé et, alors que je m’attendais à une fin prévisible, j’ai été tout à fait déstabilisée par ma lecture.

Malheureusement, on ne peut pas dire que ce souci s’est reproduit dans la révision linguistique. La quantité de fautes est, elle aussi, déstabilisante, et j’ai dû faire de gros efforts pour que cela ne nuise pas à ma lecture. En ce sens, j’ai nettement préféré la deuxième lecture ; à la recherche d’indices dévoilant la fin, j’ai pu ignorer les nombreuses coquilles pour profiter réellement du texte.  [LA]