À propos de cette édition
Résumé/Sommaire
Après une guerre nucléaire, la Terre n’est plus habitée que par quelques petits groupes de tarés. Deux gangs s’installent sans le savoir à proximité l’une de l’autre : la bande d’Eléanor Boissansouaf et celle d’Hégire Heiduque qui vient du Caucase. Eléanor sèmera la terreur dans la gang rivale et lui ravira son chef pour qui elle en pince.
Commentaires
Trop, c’est trop ! Il faut que je crie mon indignation, mon dégoût. Jamais je n’ai eu autant la conviction de perdre mon temps en lisant ces insanités qui se veulent drôles. C’est de la merde ce qu’écrit Jeannoël Chouinard. Et dire que ce torchon représente la littérature québécoise dans une revue belge. J’ai honte. Je croyais qu’il n’y avait que des Québécois pour faire preuve d’une telle complaisance en rendant possible la publication de ce genre de déchet. Je me rends compte que les éditeurs belges peuvent manquer aussi de jugement.
« Ceci dit, la vie, c’est comme une tache brune entre les fesses, prise dans les poils, qui ne veut plus partir, même en grattant. » C’est ce genre de texte qui finira par nous décourager de poursuivre une entreprise comme L’ASFFQ. Notre projet nous condamne à l’exhaustivité mais il ne faut pas être masochiste. « La Foire hollandaise ou d4-f5 » ne mériterait même pas d’être signalé : il devrait être voué à l’oubli, au néant. En fait, j’essaie tout simplement de me convaincre qu’il n’existe pas, qu’il n’a jamais existé.
Je le répète : c’est de la merde ! c’est de la pornographie ! Jeannoël Chouinard est un cas pathologique. Il est obsédé par le cul, la vulgarité et la scatologie. Se prend-il pour Alexandro Jodorowsky ? Peut-il s’illusionner à ce point sur lui-même ? Ce n’est pas d’un éditeur dont il a besoin, c’est d’un psychiatre. [CJ]
- Source : L'ASFFQ 1989, Le Passeur, p. 56-57.