À propos de cette édition
Résumé/Sommaire
Un ivrogne, venu se recueillir sur la tombe de sa fille, est poursuivi un soir d’orage par une ombre menaçante. Mais ce pauvre type est-il bien celui qu’il s’imagine être ? Est-il réellement le père éploré de Christine Rathbone ? Faites confiance à la justice immanente !
Commentaires
Texte paru sous le nom de Patrice de G. Joubert.
La nouvelle de Joubert s’inscrit dans la tradition du fantastique gothique sans chercher à la renouveler. On pourrait croire à un certain moment que le narrateur n’est pas dupe des éléments mélodramatiques contenus dans le récit et qu’il s’apprête à les désamorcer. Mais non ! Cette distance critique ne s’opère pas et le texte ne réserve aucune surprise.
On serait à tout le moins fondé d’exiger de la part de Joubert qu’il sache écrire. Une leçon sur la concordance des verbes et l’accord des participes passés s’impose assurément.
Autant par le fond que par la forme, « Folie funèbre » est totalement inutile et sans intérêt. La grande question qui se pose avec ces textes qui tirent leurs effets des cadavres réanimés (et qui doit angoisser un type comme Joubert) : l’incinération ne risque-t-elle pas de modifier l’économie de ce genre archaïque ? [CJ]
- Source : L'ASFFQ 1984, Le Passeur, p. 53-54.