À propos de cette édition

Éditeur
Les Publications BLD
Titre et numéro de la collection
Les Miniromans des Débrouillards
Genre
Science-fiction
Longueur
Nouvelle
Format
Fascicule
Paru dans
Les Débrouillards 163
Pagination
15 (Hors-texte)
Lieu
Boucherville
Année de parution
1997

Résumé/Sommaire

Pour occuper ses temps libres, Amélie adopte une fourmi et lui apprend différents trucs. Un jour, sa fourmi est exposée accidentellement aux rayons gamma quand l’adolescente se rend au laboratoire de ses scientifiques de parents. L’insecte se met à doubler et à doubler de taille, si bien qu’Amélie doit s’en séparer.

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Commentaires

On ne demande pas à un court texte pour enfants de présenter l’organisation sociale d’une fourmilière comme l’a fait Bernard Werber dans sa série à succès sur les fourmis. Henriette Major pique suffisamment la curiosité en expliquant comment reconstituer une colonie de fourmis pour des fins d’observation. Nul doute qu’elle retient ainsi l’attention du jeune lecteur. C’est d’ailleurs la partie la plus intéressante du récit car l’auteure n’exploite pas vraiment par la suite les possibilités dramatiques offertes par l’exposition de la fourmi aux rayons gamma et sa transformation physique.

Le dénouement s’avère donc décevant et sans originalité : le père capture facilement la fourmi géante et la confie à un insectarium. Sans tomber dans les excès de Godzilla, il y avait là un potentiel qui aurait pu être mieux utilisé.

Il y a aussi un détail qui cloche dans cette histoire. Amélie fait le ménage de sa chambre, range les traîneries, ce qui lui vaut les félicitations de sa mère et une promesse de récompense. Or le lit de l’ado n’avait pas été fait au moment de l’inspection… Difficile de croire à la satisfaction de la mère ! Ce sont de petits détails comme celui-là qui minent la crédibilité d’un texte.

Enfin, le tutoiement que se permet l’auteure m’a agacé. Le ton familier se justifie par le fait que la narration est assumée par une adolescente qui s’adresse à des jeunes de son âge. N’empêche. Ce n’est visiblement pas à moi que cette nouvelle était destinée. [CJ]

  • Source : L'ASFFQ 1998, Alire, p. 272-273.