À propos de cette édition

Éditeur
XYZ
Genre
Science-fiction
Longueur
Courte nouvelle
Paru dans
XYZ 28
Pagination
46
Lieu
Montréal
Année de parution
1991
Support
Papier

Résumé/Sommaire

Un passager d’un vaisseau spatial a un tas de livres à lire et se demande s’il y parviendra. D’autant plus qu’il consacre une partie de son temps à écrire de la fiction…

Commentaires

À de rares occasions, Michel Lord se laisse aller à écrire de courts textes de fiction. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il fait preuve d’une très grande prudence en s’aventurant sur ce nouveau terrain. Sa mise étant petite, il ne peut perdre gros. Mais il ne peut gagner gros non plus. Il faudra bien qu’il tente un jour le grand coup s’il entretient quelques velléités de devenir écrivain.

Ce ne sera pas encore avec « Fracture 2, littérature », courte nouvelle d’une page dans laquelle l’auteur se livre à un bavardage anodin sur la littérature et sur la lecture. Les repères temporels et spatiaux sont à peine évoqués : anticipation et décor de vaisseau spatial rangent le texte dans la catégorie « hétérochronie–hétérotopie galactique ».

Pour tout dire, ce texte (et le titre qui fait très Barthes ou Sollers) constitue le parfait exemple de la production typique du critique littéraire qui se met à écrire. L’activité professionnelle de l’auteur (liste de livres lus ou à lire à l’appui) y est manifeste et lui sert de béquille parce qu’il manque de confiance (ou d’imagination ?) À mi-chemin entre le journal intime et le vrai texte de fiction, « Fracture 2, littérature » ne laisse qu’une impression de banalité malgré la légitimité de l’inquiétude de Michel Lord devant la disparition des habitudes de lecture. [CJ]

  • Source : L'ASFFQ 1991, Le Passeur, p. 109.