À propos de cette édition
Résumé/Sommaire
Toutes les nuits, et pendant les ennuyeux cours de l’école, un jeune garçon fanatique des jeux vidéos recrée en esprit son jeu de combat préféré, au point d’avoir de la difficulté à distinguer les parties réelles des parties imaginaires.
Commentaires
Quel plaisir de retrouver un texte de Provencher, cet écrivain si prometteur qui n’avait malheureusement rien publié depuis 1985 (du moins dans le domaine de la SF). Plaisir teinté de déception, cependant. Provencher avait fait preuve par le passé d’une originalité féroce dans le choix de ses sujets – on se souvient de « Aplatir le temps » dans Espaces Imaginaires 2 (1984) et de ses variations réjouissantes sur le thème du voyage temporel. Dans « Game over », il n’a pas su exploiter d’une manière aussi percutante ce sujet contemporain mais déjà un peu rebattu : la fascination des jeunes pour les jeux vidéos.
Reste l’écriture, belle, brillante même. Et l’espoir que Provencher se remettra pour de bon à la SF. Ce n’est pas rien. [JC]
- Source : L'ASFFQ 1989, Le Passeur, p. 178.