À propos de cette édition
Résumé/Sommaire
Un gouvernement totalitaire décrète que pour arrêter la pluie qui tombe continuellement, le peuple doit se sacrifier. La première proclamation visera les grosses femmes. Puis, les étudiants. Les vieilles vierges, Les bonzes. Les culs-terreux. Les gardiens. Il ne reste plus que Isaac Tacatac, le dictateur, et il pleut toujours.
Commentaires
Dégoût.
Ça dégoûte dans mon cœur. Mon cœur ne peut supporter la complaisance morbide dans laquelle se vautre l'auteur. Merde, purin, tripes boudinées.
PROCLAMATION 1.
RÉPUBLIQUE DES LETTRES QUÉBÉCOISES.
CRITIQUES LITTÉRAIRES À CRUCIFIER.
Nouvelle apocalyptique sur la bêtise humaine, sur la stupidité des mots d'ordre et des dogmes politiques, sur la folie meurtrière des psychopathes qui nous dirigent, sur la foi aveugle des masses.
Démonstration excessive et inutilement répétitive. Ecriture qui recherche ostensiblement le mauvais goût, les images macabres. Mépris éhonté de la femme.
Jeannoël Chouinard défend par anticipation son texte dans l'éditorial de Carfax. Ce qui hérisse dans cette nouvelle, ce n'est pas, comme il le pense, que l'action soit située hors du continuum spatio-temporel : c'est même son seul mérite. Non, ce qui me donne la nausée, c'est l'aspect scatologique et le cynisme outrancier de cette vision démentielle qui, moi, ne me porte pas à rire. Comédie hilarante ? L'auteur se trompe de genre. [CJ]
- Source : L'ASFFQ 1985, Le Passeur, p. 37-38.