À propos de cette édition
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Sous-titré « Au-delà des rêves », Hallucinogènes nous propose treize nouvelles de différentes longueurs, toutes étant soit SF, soit Fantastique. De l’ensemble de ces textes, trois points sont à discuter…
D’abord, les thèmes. Des plus traditionnels, ils sont traités au premier degré sans aucun effort pour les renouveler. Il s’en suit du déjà-vu, des chutes prévisibles, des intrigues sans intérêt.
De deux, l’écriture. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il y aurait un sérieux travail d’épuration à faire ! Tous ces adverbes et adjectifs inutiles… La construction générale n’est pas plus brillante, tant et si bien qu’on a l’impression de parcourir les rédactions d’une classe de sixième année.
Et enfin, l’idéologie. C’est un vent de radicalisme qui nous balaie à la lecture de ce recueil. Foin des nuances : le noir est noir, le blanc est blanc. Les opinions tombent comme des couperets et les grandes questions sont tranchées une fois pour toutes : le nucléaire est mauvais, les Américains dégénèrent, la guerre atomique est pour demain.
Dernière précision à apporter : Hallucinogènes est un livre publié à compte d’auteur. [JPw]
- Source : L'ASFFQ 1984, Le Passeur, p. 67-69.
Références
- Hébert, Yves, XYZ 8, p. 74-75.
- Janelle, Claude, Solaris 58, p. 12.
- Parent, Francine, Lettres québécoises 38, p. 7.