À propos de cette édition
Résumé/Sommaire
Afrique, 1929. Ann Henderson est à la recherche de son frère disparu. Elle a pour guide un colosse blond du nom de Baïkal, un aventurier qui n’a pas froid aux yeux et qui maîtrise la magie. Arrivée au village où John Henderson a été vu pour la dernière fois, elle reconnaît avec horreur dans la case du sorcier, parmi les têtes coupées, celle de son frère. Elles se mettent toutes à osciller et à jacasser lorsque le sorcier est défié par Baïkal. Cette nuit-là, le guide prend quelques précautions pour ne pas être victime de la magie noire de son adversaire, et au matin, on apprend que le sorcier M’Bélé a trépassé, mordu à mort par les dizaines de têtes à qui Baïkal avait su imposer sa volonté.
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Commentaires
Cette nouvelle pourrait avoir été écrite dans les années cinquante, et elle aurait pu être signée Henri Vernes. Tout y est, le style pompier des descriptions, les clichés ethnologiques, les dialogues langue-de-bois, à quoi il faudrait ajouter une touche de fantastique empruntée à Merritt, Rider Haggard ou Rice Burroughs. Le héros est un hybride blond de Morane, Ballantine, Indiana Jones et Schwarzenegger (de tels croisements doivent être possibles, dans la jungle !). Même la narratrice, mélange de faible femme et de voyageuse déterminée, pourrait sortir d’un roman de Verne – à quelques endroits, on s’attend à ce que le mâle aventurier l’appelle “petite fille”…
Un texte inoffensif, oubliable, au charme désuet. [DS]
- Source : L'ASFFQ 1988, Le Passeur, p. 109.