À propos de cette édition

Éditeur
imagine…
Titre et numéro de la série
Les Aventures futuristes de deux savants canadiens français - 1
Genre
Science-fiction
Longueur
Novelette
Paru dans
imagine… 26
Pagination
45-84
Lieu
Montréal
Année de parution
1985
Support
Papier

Résumé/Sommaire

Deux savants, Marcel Larouche et Robert Morin, accompagnés de leur assistante, Adèle Lafrance, ont conçu un navire interstellaire qui les amène sur une planète de la constellation de l'Ourse. Ils y rencontrent des êtres étranges qui leur font découvrir un monde totalement différent de la société terrienne.

Première parution

Hommes sphériques (Les) 1949

Commentaires

Ce récit publié pour la première fois en fascicule en 1949 est le premier épisode de huit feuilletons populaires ayant pour titre général Les Aventures futuristes de deux savants canadiens-français. Heureuse initiative de la part d'imagine… de rendre accessible ce pulp aujourd'hui introuvable.

Visant d'abord l'efficacité, l'auteur utilise à outrance le dialogue. C'est vivant, mais il applique une ponctuation un peu bizarre, sinon farfelue. L'histoire comporte beaucoup de naïvetés et quelques invraisemblances mais on passe l'éponge en raison du souci soutenu de Louis Champagne de faire preuve d'imagination.

La présence d'une femme dans cette aventure peut paraître un acquis intéressant au premier abord mais son image ne fait aucunement éclater les stéréotypes de l'époque. Elle les renforce plutôt et l'auteur n'a pas poussé l'audace de mentionner son existence dans le titre. Adèle sert d'abord et avant tout à alimenter une intrigue sentimentale éculée.

Ce qui est amusant, c'est que les nombreuses inventions technologiques (le télépathe, les armes atomiques) n'ont finalement aucune utilité. Ce sont les capacités psychiques qui sont véritablement importantes dans les rapports qu'entretiennent les Terriens avec les habitants de l'Ourse. Il en résulte une science douce comme on dit énergie douce.

Souhaitons que les autres épisodes seront éventuellement publiés. Il est nécessaire de déterrer – je ne dis pas extirper – les racines gernsbackiennes de la SFQ. [CJ]

  • Source : L'ASFFQ 1985, Le Passeur, p. 33.