À propos de cette édition
Résumé/Sommaire
À la poursuite d’un nôdin, Syhl pénètre par mégarde dans la zone dangereuse de l’Éboulement. Il est bientôt poursuivi par un spucke qui l’atteint de sa salive paralysante entre les deux épaules. Après quelques heures, la paralysie commence à s’estomper mais il se retrouve devant une horde de Rorcs devant lesquels il doit fuir de nouveau. Il est bientôt rattrapé. La paralysie disparaît in extremis et Syhl échappe à ses poursuivants en prenant son envol.
Commentaires
Cela a la légèreté d’une plume, c’est presque transparent. Et la révélation ? L’homme avait des ailes, n’était pas un homme, en fait. Comme les autres créatures mentionnées, il faisait partie de ce monde de quasi-fantasy. Ah, bon.
Ce n’est pas que ce soit mal écrit (ce ne l’est pas), mais ce bref intermède n’est pas assez long pour susciter autre chose qu’une curiosité de surface. Et celle-ci, mal soutenue, mal agrippée, se traîne à une surprise finale qui ne surprend pas tellement. Une telle conclusion aurait eu plus de poids si elle avait été appuyée par une authentique création de l’étrangeté (même en deux pages), mais l’auteur a préféré la série des noms exotiques (et pas tout particulièrement bien choisis) aux réalités proprement exotiques de l’esprit. Un autre cas d’ambition trop modeste. Christian Martin nous a déjà donné mieux. [GS]
- Source : L'ASFFQ 1997, Alire, p. 119.