À propos de cette édition
Résumé/Sommaire
Le narrateur, au dernier dimanche de ses vacances à Kildare, entend une histoire troublante d’un des habitants de ce petit village de l’Ile-du-Prince-Édouard et qui explique cet inexplicable carré de sol pierreux dans le cimetière.
Commentaires
Je ne connais pas Yvon Côté. Mais je trouve qu’il écrit diablement bien. Ce petit conte à peine fantastique – une bande de terrain n’est plus fertile depuis qu’on y a enterré huit marins naufragés sans ériger de pierre commémorative – vous dégage une atmosphère de nostalgie, d’intimité et de mystère qui ferait pâlir d’envie des écrivains plus chevronnés.
Tout, dans ce texte, sonne juste et ceux qui, comme moi, connaissent bien cette petite province maritime, retrouveront dans ces quelques pages l’odeur particulière de ses battures et la lente sagesse de ses marins.
Yvon Côté démontre un rare talent d’évocation. En plus de cette prose classique et bien maîtrisée qu’il nous offre dans « Les Huit marins de Kildare Capes », il possède tous les atouts nécessaires pour entreprendre sur-le-champ des ouvrages plus étoffés. Et s’il s’oriente vers le fantastique, soyez assurés que je ne m’en plaindrai pas. [JPw]
- Source : L'ASFFQ 1987, Le Passeur, p. 71.