À propos de cette édition
Résumé/Sommaire
Il marche sans avancer, transi de froid, lorsqu’on l’arrête et l’enferme dans une prison de neige. Dans sa cellule blanche, il marche encore sans avancer puis se couche pour mourir, le sourire aux lèvres. On le mènera à la fosse puis on attendra un nouveau pensionnaire qui, à son tour, tournera en rond sans avancer.
Commentaires
Un texte qui n’avance pas, tout comme son personnage principal. L’écriture se veut conte et fable ; le résultat s’avère une page d’écriture qui ne rime à rien. Une grosse déception, cela va sans dire.
C’est le premier texte que je lis de Christian Martin. J’y note une volonté flagrante de lyrisme mais aussi un manque total d’expérience littéraire. Exercice de style manqué – le but était noble mais les moyens mis de l’avant nettement insuffisants –, « Il errait » n’a le mérite que de bien montrer à son auteur l’énorme travail qu’il devra accomplir avant d’atteindre ce que j’appelle le seuil minimum du texte publiable.
Mais qu’à cela ne tienne, rien n’est impossible quand on veut. Et, ne serait-ce que par la détermination que Christian Martin démontre en publiant régulièrement Tempt Tôt, nul doute qu’il parviendra à ses fins s’il le veut. C’est en tout cas ce qu’on se souhaite à tous. [JPw]
- Source : L'ASFFQ 1989, Le Passeur, p. 129.