À propos de cette édition

Éditeur
Regroupement des écrivains de l'Abitibi-Témiscamingue
Genre
Science-fiction
Longueur
Nouvelle
Paru dans
Le Bulletin du RÉAT
Pagination
18-20
Lieu
Val-d'Or
Année de parution
1990
Support
Fac-similé

Résumé/Sommaire

Voici l’histoire d’une planète morte. Au commencement régnait l’harmonie universelle entre les êtres vivants qui la peuplaient. Puis, au fil de leur évolution, la belle entente s’effrita et les conflits se généralisèrent jusqu’à entraîner la destruction pure et simple de toute vie.

Commentaires

France Bastien prétend raconter l’histoire de la planète Mars mais tout le monde aura compris qu’elle utilise en fait un subterfuge pour nous mettre en garde contre la destruction de notre propre planète. « Il était une fois… une planète » est en effet un petit conte moraliste qui résume le cycle de l’évolution, ou plutôt de la régression, de la Terre.

Pour supporter sa démonstration, l’auteure fait appel à trois civilisations légendaires qui ont fait l’objet de plusieurs publications ésotériques. Il s’agit, dans l’ordre, des Lémuriens, des Atlantes et des Hyperboréens. Elle montre qu’à la faveur des transformations successives de l’espèce humaine, la planète s’est engagée sur la pente du déclin et de la décadence.

Que l’histoire de ces civilisations soit réelle ou relève d’un mythe universel importe peu au fond. Ce qu’il faut retenir de ce petit texte dépourvu de qualités littéraires qui ressemble à une dissertation d’écolier, c’est que l’orgueil constitue le pire ennemi de l’être humain. L’orgueil démesuré de l’homme est la source de tous les maux de la civilisation humaine et de son déclin.

L’avertissement n’est pas inutile mais le traitement qu’en fait France Bastien relève plus du fait divers (familiarité déplacée et naïveté du ton) que de la grande tradition humaniste.

Bref, le travail d’écriture reste à faire. France Bastien s’est arrêtée là où commence la littérature. [CJ]

  • Source : L'ASFFQ 1990, Le Passeur, p. 9-10.