À propos de cette édition
Résumé/Sommaire
Deux jeunes hommes hilares et casse-cou se font des confidences à bord d’une voiture qui roule la nuit. L’un et l’autre semblent être des loups-garous. Michel raconte à Harold ses premiers rapports avec Sarah, peut-être louve-garou elle aussi.
Commentaires
On devinera que cette brève nouvelle est confuse, lacunaire. Deux lectures à une semaine d’intervalle ne m’ont pas permis de supprimer les « semblent » et « peut-être » du résumé.
Le style se caractérise par un mélange de maladresses (« le silence qui morfondait les deux hommes ») et d’images fort heureuses (« l’automobile semblait aspirer la lumière des phares pour se mouvoir »). Malheureusement, les maladresses l’emportent largement : « Harold… vociféra quelque rire incoercible et estomaqué » ; « Une pile de tracts lui tomba en plein front. Michel se releva doucement, trillant [sic ; probablement « triant »] le paquet comme pour s’assurer de leur existence. Il n’a vu que le mot Garouisme… » ; « Elle a déchiré mes vêtements puis elle m’étreignit avec véhémence. »
Cela dit, David Gaudreau a autant le droit d’écrire et de publier une nouvelle brève que moi de fabriquer un pont en meccano. Ni l’une ni l’autre ne passeront à l’histoire, de toute façon. [DS]
- Source : L'ASFFQ 1992, Alire, p. 84-85.