À propos de cette édition

Éditeur
Association des Écrivains du Centre du Québec
Genre
Hybride
Longueur
Collectif
Format
Livre
Pagination
180
Lieu
Drummondville
Année de parution
1989
Support
Papier

Résumé/Sommaire

[4 FA ; 5 SF ; 1 HG]
Le Téléphone de Jack Simmons, d'Alain Bergeron
Hier, de Denis Alie
Là-bas parmi les étoiles, de Michel Loignon
L'Escadrille ne répond plus, de Sonio Benvenuto
Lubie, de Christian Houle
L'Idiot et la folle, de Grégoire Bédard
L'Arc-en-ciel du désespoir, de Martine Béliveau
La Journée du centre d'achat, de William A. Ninacs
Le Miracle, d'Alain Samson
L'Appel du rendez-vous sans retour, de Pierre Simard

Commentaires

Rarement aura-t-on vu ouvrage aussi minable. Le livre a une présenta­tion horrible : couverture muffée, crédits inexistants, typographie nulle, ne serait-ce qu’au niveau de l’accentuation, etc. Quant au contenu… Comme on le sait, ce triste livre est le résultat d’un concours organisé par l’Association des Écrivains et Écrivai­nes du Centre du Québec. Si la nouvelle gagnante, « Là-bas parmi les étoiles », de Michel Loignon, possède des qualités certaines, les autres textes sont loin d’enthousiasmer, certains même nous fai­sant désespérer de la science-fiction et du fantastique québécois !

Puisqu’il n’y a aucune indication, nous ne pouvons pointer du doigt la ou les personnes qui se sont occupés de produire cette chose. Ne serait-ce que par respect pour monsieur Loignon et son texte, ces anonymes – ils font bien de se cacher – auraient pu se forcer un peu. Ne savent-ils pas que les sorties lasers existent maintenant un peu partout, qu’une table des matières ne sépare pas ses informations entre le début et la fin d’un volume, qu’il est préférable de réunir titre et nom de l’auteur afin d’éviter la confusion, qu’il faut… mais j’arrête, j’ai l’impression de gaspiller du papier à parler ainsi à des inconnus.

Parlons aussi de la préface de monsieur Pol Danheux, président de l’AECQ. A-t-il vraiment lu les textes pour écrire que « … nous pouvons sentir, tout au long des textes, cette commune préoccupation unissant les hommes dans leur quête du bonheur, que ce soit dans la vie ou au-delà de celle-ci » ? Il eut été plus heureux de parler de l’inexpérience de ces « inconnus », comme il le précise lui-même, et de leur offrir, en tant que président de l’AECQ, une expertise compétente afin qu’ils puissent retra­vailler quelque peu leur texte avant de les offrir en pâture à un public sidéré. Monsieur Danheux soutient que « ce recueil de nouvelles » est le premier d’une série. Force nous est de dire que nous espérons que les prochains volumes seront de meilleure qualité, et ce dans tous les sens du terme.

Mais peut-on vraiment faire pire que In extremis ? [JPw]

  • Source : L'ASFFQ 1989, Le Passeur, p. 58-59.