Ivre pendant l'alerte

Carl et le narrateur reviennent du party de Suzy. Au sortir du métro, ils titubent dans une neige aussi noire que le ciel. Mais il n’est que midi.

Pour surprendre le lecteur et laisser des traces chez lui, un récit aussi court doit être fracassant. Ce n’est pas le cas ici. Bon. Quoi dire alors ?

Qu’Eddy Szczerbinski ne semble pas tout à fait à l’aise dans ses mots ? La longueur du texte m’empêche d’insister là-dessus.

Que l’apocalypse n’est pas une idée originale ? Dites ça à ceux qui se préparent à la faire.

Que ceci n’est pas une histoire, tout au plus un tableau ? On a pourtant écrit de bons textes à partir d’une seule image.

Non, décidément, auteur et critique feront sans doute mieux la pro­chaine fois. Et plus. [DC]

• Source : L'ASFFQ 1988, Le Passeur, p. 167.