À propos de cette édition
Résumé/Sommaire
Un soir de pleine lune. Un coup de pistolet. La jeune femme n’a pas eu le choix. Elle pleure sur la poitrine velue de son amant, un loup-garou.
Commentaires
En quatorze lignes, Richard Cadot réussit à créer une atmosphère sensuelle et mystérieuse. Chez ce jeune auteur, tout passe par la subtilité. Plutôt que de mentionner la pleine lune, il emploie l’expression « par une nuit particulièrement lumineuse » et nulle part n’apparaît dans le texte le mot loup-garou.
Un lecteur ou une lectrice à l’imagination débridée (comme moi !) peut se permettre de penser : et si l’amant s’était transformé en une créature encore plus horrible ? Pourquoi soupçonner la créature d’être autre chose qu’un loup-garou ? Parce qu’elle semble être bel et bien morte et qu’il n’est pas question de balle d’argent…
Un beau texte qui nous attriste un peu. Une autre relation amoureuse qui se termine mal. Mais c’est la loi. Du moins, quand un des deux êtres se révèle être plus qu’un simple humain. Un thème cher à Richard Cadot. [NB]
- Source : L'ASFFQ 1992, Alire, p. 43.