À propos de cette édition
Résumé/Sommaire
L’après-midi, à la ville, le rituel veut que les bureaucrates attendent, l’air de rien, les filles du service qui se laisseront offrir un pastis, qui s’oublieront et iront dans les appartements avec eux. Mais lui, il n’a jamais voulu sacrifier à ce rituel jusqu’à ce qu’il voit Jessica, différente, qui n’a pas ce tic de l’épaule gauche caractérisant les filles du service. Elle accepte l’invitation de cet inconnu, est contente de l’entendre parler des reproductions qui sont accrochées dans son salon, c’est d’ailleurs une spécialiste du service pour les cas, mais elle ne peut pas s’empêcher de se sauver devant ce modèle W28 qui bégaie quand il se lève, et il pense que c’est parce qu’elle croyait qu’il la considérait comme les autres, qu’elle est partie, et qu’il l’attend depuis ce temps.
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Commentaires
Difficile de résumer ce texte écrit d’un seul paragraphe de quatre pages. Le style est concis, bousculé. Les phrases se chevauchent, l’impression est intéressante. Les points forts de la nouvelle, outre le sujet réellement fascinant : cette écriture à la première personne qui bascule deux fois de l’homme à la femme à l’homme, sans avertissement, sans sursaut, et cette facilité à décrire en filigrane et en si peu de mots un monde totalement différent, insolite et envoûtant. [JPw]
- Source : L'ASFFQ 1984, Le Passeur, p. 27-28.