À propos de cette édition
Résumé/Sommaire
Un enfant ouvre un album photo et imagine, sur une photographie, un dialogue entre Robert Léonard et un inconnu. Ce dernier propose un regard particulier sur l’art photographique comme abolition de l’espace et du temps, comme instant éternel. Léonard hausse les épaules, puis comprend.
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Commentaires
C’est ainsi, du moins, que j’ai compris ce court récit. En effet, la présence de l’enfant encadrant le récit avec son album photo semble un peu déplacée au premier abord. Peut-être n’y a-t-il pas de lien direct entre l’enfant et l’identité des personnages ; mais Robert Léonard pourrait être l’enfant, tout comme l’inconnu. D’autre part, le dialogue ne coule pas aisément, et les pensées de Léonard sur son interlocuteur surprennent un peu. Les paroles de l’inconnu ne sont certainement pas celles d’un illuminé ou d’un détraqué lisant trop de SF…
Quoi qu’il en soit, la réflexion sur la "transparence" de tous les plans de la réalité apparaît comme le propos central du texte. Fraîche et fugitive, elle se donne comme purement anecdotique… et dure le temps d’une photographie.
Un texte sans prétention d’un auteur dont le talent permet plus. [SB]
- Source : L'ASFFQ 1987, Le Passeur, p. 183.