Résumé/Sommaire
Les contes de tradition orale composent un corpus particulier dans les genres de l’imaginaire. En plus d’avoir leurs propres codes, ils reposent sur une structure narrative qui fonctionne par accumulation d’événements improbables, voire invraisemblables. Le récit bifurque constamment, à la merci du conteur, dirait-on, qui semble s’en remettre à l’improvisation à partir de canevas éprouvés. Dans un tel contexte, résumer un conte n’est pas une sinécure. Si on impose rigoureusement une longueur maximale, on risque d’écarter des épisodes secondaires qui, bien souvent, distinguent les contes les uns des autres. Aussi les contes recueillis de la bouche même des conteurs font l’objet de résumés plus longs que ceux des nouvelles contemporaines dans le site.
[12 FY ; 1 FA ; 11 HG]
Le P’tit boeu’
Le Vendeur de citrouilles
Le Tailleur
L’Onguent merveilleux
Poucet et Marie
La Montagne d’ivoire
Le Roi Kanus
Conte par un violoneux
P’tit Jean et le roi
Le Miroir qui parle
Le Géant Ogron
Le Petit Doigt enchanté
Le Boulanger et les voleurs
Puce est morte
Histoire de Maître Cochon
Contes ennuyants
Le Jour des Morts
Le Petit Cheval vert
Tit-Jean et les pommes trompeuses
La Petite Chatte blanche
La Princesse du Tomboso
Les Bossus
Le Cordonnier et la fileuse
Le Jeu d’épinette
Commentaires
Dans sa Préface, Gustave Lanctot y va d’une précision intéressante pour notre époque et la sienne : il souligne que les contes présentés sont sous-titrés « du Canada français » parce qu’ils ne proviennent pas tous de la province de Québec, mais sont aussi issus de l’Ontario, donnant à entendre que « Contes populaires canadiens » était une appellation strictement réservée à « la Belle Province ». De nos jours, on écrirait Contes populaires québécois et Contes populaires canadiens pour l’ensemble du Canada. Il se livre ensuite à la description et à l’attribution du répertoire offert aux lecteurs de la revue, identifiant les conteurs et les conteuses, indiquant leur lieu de résidence, détail important pour la distribution et la diffusion des récits de tradition orale. Lanctot insiste également sur les qualités narratives des divers narrateurs tout en précisant qu’il n’existe pas au Canada français quelque chose comme le patois. En dernier lieu, il informe que la transcription des récits « respecte le texte original du conteur sans s’occuper d’indiquer les erreurs de syntaxe ou de langue qui peuvent s’y glisser ». [BB]