À propos de cette édition

Éditeur
Société des arts, lettres et sciences de Québec
Genre
Fantastique
Longueur
Courte nouvelle
Paru dans
Le Terroir, vol. VII, n˚ 1
Pagination
247
Lieu
Québec
Année de parution
1926
Support
Fac-similé

Résumé/Sommaire

Joachim Crête, de Beauséjour, gardait à son emploi un homme sans religion, Hubert Sauvageau. La veille de Noël, plutôt que de se rendre à la messe, tous deux jouent aux dames et boivent. Sur un coup de tête, ils ouvrent les vannes du moulin. Soudain, celui-ci cesse de fonctionner et un énorme chien noir aux yeux flamboyants s’avance. Joachim frappe la bête, puis s’évanouit. À son réveil, Joachim constate que son compagnon a une oreille qui saigne. Le loup-garou, c’était donc Sauvageau ! Devant cette évidence, Joachim en perd la raison.

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Commentaires

Les histoires de loups-garous sont à coup sûr fantastiques, à moins que la fin ne vienne désamorcer l’intrigue. Pas cette fois-ci. Il faut lire cette histoire de l’auteur R. C. au premier niveau. Ce Sauvageau (son nom même est un indice) est un homme qui mène une mauvaise vie et qui, la nuit, se transforme en loup-garou. Le témoignage de Joachim Crête est sans appel. Le loup-garou a transgressé la religion, pilier de la foi. Cette bête humaine ne peut alors que susciter l’effroi et la réprobation.

On peut s’étonner, toutefois, que la punition frappe davantage Joachim Crête car sa faute semble bien moins grave que celle de Sauvageau. 

Le présent texte n’est qu’un succédané du conte proposé par Louis Fréchette en 1900 dans une version beaucoup plus détaillée avec les mêmes deux protagonistes. [MB]