À propos de cette édition

Éditeur
La courte échelle
Titre et numéro de la série
Maxime
Titre et numéro de la collection
Roman jeunesse - 87
Genre
Science-fiction
Longueur
Novelette
Format
Livre
Pagination
95
Lieu
Montréal
Année de parution
1999
ISBN
9782890213791
Support
Papier
Illustration

Résumé/Sommaire

Les parents de Maxime sont revenus enchantés et ragaillardis d’un séjour en Gaspésie. À Percé, ils ont visité un musée, « La machine à rajeunir » et, depuis, ils filent le parfait bonheur. En même temps, Maxime remarque la présence d’une mystérieuse auto noire. Bientôt, les signes ne trompent plus : ses parents sont vraiment en train de rajeunir. C’est bien joli, au début, mais il est évident que le processus ne va pas s’arrêter ainsi. La solution du problème réside certainement dans ce mystérieux musée. Ils partent donc tous pour la Gaspésie dans un jeu contre la montre. En chemin, ils rencontrent la prétentieuse petite Phalangine et son père que personne ne peut blairer. C’est pourtant grâce à elle et à son génie scientifique qu’ils parviendront in extremis à renverser le processus fatal.

Commentaires

Un thème aussi vieux que l’humanité. Un thème traité depuis toujours, par les grands et les petits noms de la littérature. De Scott Fitzgerald à James Ballard, en passant par Nelson Bond, le rêve prend souvent les allures d’un cauchemar.

En cela, le récit de Côté ne fait pas exception. On y retrouve la question tragique : où cela s’arrêtera-t-il ? L’individu régressera-t-il jusqu’à n’être plus qu’un ovule et un spermatozoïde ?

La question n’aura finalement pas de réponse. (Sans cela, il n’y aurait sans doute pas de récit.) Ce que l’on retient, c’est un agréable roman pour jeunes, peut-être un peu plus faible que les titres précédents dans la série. Certaines questions restent sans réponses (ce qui n’est pas si rare dans la série des Maxime), mais on dirait qu’ici, les choses sont poussées un peu trop loin. La petite génie, Phalangine, est un bon cliché inversé (le petit génie est le plus souvent de sexe masculin), mais elle ressemble trop à un deus ex machina pour qu’on puisse y croire vraiment. Un défaut mineur, cependant, dans une série qui maintient un très haut niveau d’ensemble. [GS]

  • Source : L'ASFFQ 1999, Alire, p. 50-51.

Références

  • Spehner, Laurine, Lurelu, vol. 22, n˚ 3, p. 37.
  • Trudel, Clément, Le Devoir, 31-12-1999, p. D 6.