À propos de cette édition
Résumé/Sommaire
Pascal s’est perdu dans le grand entrepôt de jouets. Tantôt, Papa et Maman étaient là, derrière lui. Ils n’y sont plus. Pascal commence à avoir peur. Et ces grandes personnes qui veulent l’aider mais qu’il ne connaît pas et qui gardent toujours leurs mains cachées. Papa et Maman l’ont averti de ne pas parler aux étrangers…
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Commentaires
Belle petite nouvelle sur une certaine peur enfantine, exacerbée ici jusqu’à l’absurde d’une situation extrême qui fait basculer le texte, à la toute fin, dans le genre fantastique.
Péan considère Richard Matheson, le grand fantastiqueur américain, comme son premier inspirateur et c’est particulièrement évident dans ce court texte mené à un train d’enfer. Plusieurs thématiques chères au créateur de « Journal d’un monstre » et de Je suis une légende se retrouvent dans ces quelques pages : l’enfance en proie à l’abandon, la peur de l’étranger, les banals décors urbains se métamorphosant en lieux d’horreur…
Sans jamais perdre l’identité de sa prose, l’auteur Stanley Péan, avec « Les Mains ouvertes devant toi », nous donne quelque chose que Matheson lui-même n’aurait pas renié, malgré son mode mineur, dû surtout à une plume encore hésitante au moment de mordre, encore imprécise au moment de dénuder. Mais Péan est encore jeune. D’ailleurs, à son âge, Matheson n’avait toujours rien publié, alors… [JPw]
- Source : L'ASFFQ 1987, Le Passeur, p. 129.