À propos de cette édition

Résumé/Sommaire
Un homme se rend à une soirée sur invitation à la place d’un ami. Sur place, il s’ennuie ferme, allant d’une rencontre furtive à l’autre, passant d’une conversation insipide à l’autre, sans réel but autre que de tuer le temps dans une maison imprégnée d’hallucinations et de folie, avant de s’abandonner dans les bras d’une femme, une vampire, qui l’embrasse sous la lune et le vide de sa vie.
Commentaires
Dès le départ, la nouvelle laisse une impression d’amateurisme qui pourrait bien être en partie la faute du comité de révision du périodique Co-incidences où elle a été publiée. Trouver deux fautes dès le premier paragraphe, dont une de syntaxe, n’aide en rien pour se forger une opinion positive d’un texte, d’autant que le lecteur se rend rapidement compte que cet incipit est à la mesure de ce qui suit : une stylistique déficiente, qui aurait nécessité un sérieux travail de réécriture. Ici, un mot manquant ou mal orthographié ; là, une erreur de syntaxe ou de ponctuation – et je ne parle pas des incongruités de la narration, qui sont légion.
La focalisation interne est généralement mal maîtrisée, tout comme les répétitions pour effet de style, lesquelles n’embellissent en rien le texte, au contraire : elles ne sont qu’un irritant supplémentaire. Les interlocuteurs ne sont jamais décrits, et les conversations, à sens unique, ajoutent à la confusion de l’ensemble, alors que la chute et son élément fantastique sont scotchés à l’ensemble comme un vulgaire greffon sans véritable rapport avec ce qui précède. On serait tenté de renvoyer le tout aux délires de David Lynch ou de David Cronenberg ; sauf que c’est tellement mal écrit qu’on se contente de fermer la revue le plus promptement possible, question de stopper net ce terrible gâchis. Passons. [MRG]