À propos de cette édition
Résumé/Sommaire
À deux jours d’avis, Kangou Route doit trouver un costume de Père Noël pour jouer le rôle du sympathique bonhomme au cours d’une fête d’enfants. Il déniche finalement l’habit dans une boutique perdue dans une ruelle. Mais au moment de la remise des cadeaux, c’est le Père Noël en personne qui distribue les présents aux enfants conviés à la fête et à d’autres venus mystérieusement des quatre coins de la Terre.
Commentaires
Je suis sans doute le seul dans le milieu de la SFQ à avoir lu ces contes de Noël mettant en vedette Kangou Route, la mascotte du journal des employés du ministère des Transports. « Le Marchand de la ruelle perdue » est le troisième de la série et, contrairement au récit de l’année précédente qui abordait le sujet des enfants leucémiques, il évite le traitement mélodramatique.
Cependant, l’élément SF est plutôt mince : des enfants pauvres téléportés de divers pays par le Père Noël qui leur distribue des étrennes et une allusion au noëllais, langue universelle parlée par ces enfants dont l’auteur ne nous donne aucun exemple. En fait, le conte de Noël l’emporte sur le récit de SF puisqu’il cherche à convaincre le lecteur de l’existence du Père Noël et à en perpétuer la légende.
N’empêche ! Ce texte est maintenant versé aux archives de la SFQ et pourra susciter l’intérêt des enfants, le soir de Noël, tout en leur rappelant opportunément l’existence d’enfants pauvres et leur propre situation de privilégiés. [CJ]
- Source : L'ASFFQ 1987, Le Passeur, p. 26-27.