À propos de cette édition

Éditeur
Antarès
Genre
Science-fiction
Longueur
Nouvelle
Paru dans
Mellonta 1
Pagination
4-10
Lieu
La Valette
Année de parution
1988
Support
Papier

Résumé/Sommaire

Hayashi Nakabata, célèbre neurophysiologue expert de la maladie d’Alzheimer, est lui-même atteint de ce terrible mal. Il est donc bien placé pour se porter volontaire dans le cadre d’une expérience dramatique, le transfert de sa personnalité sur un cerveau de secours en meilleur état, le neurobot. Mais la mémoire de Nakabata est déjà si affectée que d’homme de science, il devient simple sujet incapable d’appréhender cette expérience qu’il a lui-même conçue.

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Commentaires

Dans cette nouvelle de hard science, April pousse à l’extrême un de ses thèmes favoris : la technologie aliénante, j’ajouterais même l’ultime tech­nologie aliénante, car nous parlons ici de la dépossession du cerveau de l’homme. Mais, je m’empresse de le préciser, April ne présente pas la technologie de façon totalement négative, puisqu’elle est le seul remède à une maladie aussi aliénante, la maladie d’Alzheimer, terrible maladie de la mémoire, digne d’un roman de science-fiction, malheureusement bien réelle.

April n’y est pas allé avec le dos de la cuillère : la nouvelle débute avec un flot – que dis-je, un torrent ! – de termes techniques, fort vraisem­blables (l’auteur a manifestement étudié la question), mais qui risque d’étourdir le lecteur non informé. La brièveté du texte est un peu en cause : un déluge d’informations, quelques passages poignants, puis c’est déjà la fin (avec une entourloupette très aprilesque) !

Personnellement, plus par le sujet que par le traitement, j’ai trouvé ce texte fascinant. Je le considère simplement bien court pour un sujet aussi grave, aussi riche en possibilités. [JC]

  • Source : L'ASFFQ 1988, Le Passeur, p. 16-17.