À propos de cette édition
Résumé/Sommaire
Un jeune homme prend le métro. Il n’y monte à chaque station que des vieillards ayant trois ou quatre fois son âge, ce qui le met de plus en plus mal à l’aise. L’un d’eux trépasse dans le wagon sans que personne semble s’en soucier. À la sortie, le narrateur a du mal à gravir les marches ; on l’y aide. Puis on le laisse, en l’appelant « grand-père », à la porte de l’hospice.
Commentaires
Cette vignette illustre efficacement et en quelques traits le thème de l’existence comme voyage, rendu ici moderne par l’usage du métro. On peut sans doute y lire en filigrane un commentaire discret sur l’accélération mortifère de la vie moderne. On peut aussi mesurer, en lisant ce texte qui a plus de quarante ans, le chemin parcouru par le fantastique québécois : « Le Métro », qui ne déparerait pas un bon fanzine, serait certainement jugé trop rudimentaire par les revues actuelles de nouvelles. Mais sans les pionniers, y aurait-il des revues modernes de nouvelles, et qui publient du fantastique ? [ÉV]
- Source : L'ASFFQ 1993, Alire, p. 51.