À propos de cette édition

Éditeur
Sans âge
Genre
Fantastique
Longueur
Nouvelle
Format
Livre
Pagination
50
Lieu
Saint-Romuald
Année de parution
1994

Résumé/Sommaire

Le jeune Jean-Nickolas est transporté à nouveau dans le monde d’Arbus, cette fois-ci pendant qu’il lit un livre dans sa chambre. Les Trolls ont besoin de lui car le commandant Cloclo a disparu de leur vaisseau. Jean-Nickolas doit fouiller le monde d’Arbus au complet s’il le faut à la recherche de Cloclo, que l’on présume avoir été enlevé.

Dans sa quête, il devra affronter divers ennemis mais trouvera aussi des alliés. Ayant obtenu la fibre du cœur du méchant Richemond, ennemi juré de Cloclo, Jean-Nickolas parviendra ainsi à le faire se repentir. Tout est bien qui finit bien et le jeune garçon revient chez lui par la porte dans l’arbre où il avait pénétré pour la première fois dans le monde d’Arbus.

Commentaires

Il serait vain de détailler toutes les péripéties plus ou moins arbitraires que doit surmonter Jean-Nickolas dans sa quête. Elles relèvent de ce à quoi on pourrait s’attendre de l’imagination d’un garçon de son âge, et le monde d’Arbus reste tout aussi invraisemblable que dans le premier tome. Par contre, le syndrome de la suite frappe même ce genre d’œuvre, et il m’a semblé que déjà son jeune auteur ne savait plus trop quoi inventer par moments.

Tous les commentaires que j’ai faits à propos du premier tome s’appliquent également à celui-ci. Ici par contre, les cartes emploient au moins partiellement l’infographie, ce qui est un tort car la maladresse des précédentes leur donnait un certain charme, qui est complètement détruit par les lignes droites parfaites de l’imprimante laser. Les maladresses d’écriture continuent à pulluler, suscitant fréquemment un humour involontaire. Le livre contient des considérations historico-touristiques au sujet de la ville de Roberval plutôt incongrues et démontre les vertus magiques de la chanson la plus quétaine de tout l’œuvre de Patrick Norman.

Pour terminer quand même sur une note positive, je signalerai qu’au moment où j’écris ces lignes, Jean-Nickolas Dumaine a trente ans, et qu’il n’est jamais revenu dans le monde fantastique d’Arbus… [YM]

  • Source : L'ASFFQ 1994, Alire, p. 68-69.