À propos de cette édition

Éditeur
Hop
Genre
Fantastique
Longueur
Nouvelle
Paru dans
Hop 1
Pagination
5-24
Lieu
Montréal
Année de parution
1988
Support
Papier

Résumé/Sommaire

François est électronicien. En réparant un vieux modèle de télévision, il entre en contact avec Angelica Bradford, une actrice morte sur laquelle il a phantasmé une partie de sa jeunesse.

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Commentaires

Rapidement, Stanley Péan fait le tour des vieux thèmes du fantastique traditionnel et du fantastique américain moderne. Ici, il reprend à son compte l’histoire de la personne prisonnière des ondes, maintes fois écrite sous diverses plumes. S’il ne s’en sort pas trop mal, Péan est loin de révolutionner le traitement de l’idée et c’est sans surprise qu’on arrive à la dernière page.

Jouant la carte du triangle amoureux, l’auteur développe des scènes où prime le dialogue. Le montage arbitraire du texte et les fréquents sauts dans la narration agacent et le lecteur se voit bientôt obligé de relire pour pouvoir suivre convenablement. Éliane, la “boss”, Martine, la blonde, et Angelica, la désincarnée, quand ça commence à s’entremêler… !

De plus, Péan laisse pendre un peu trop de ficelles dans la logique interne de son récit. Ainsi, les explications sur le pourquoi de la situation d’Angelica ne sont pas très convaincantes, et celles sur son arrivée dans ce téléviseur en particulier, plutôt inexistantes. Quant au dialogue qui amène Angelica à retourner seule dans son petit univers particulier, c’est pas fort non plus : on se serait attendu à mieux. Je n’ai pas été convaincu une seule seconde. Oserais-je dire alors que cette nouvelle est un bel exemple d’un texte qui sombre par manque de travail ?

Oui.

« N’ajustez pas votre appareil ! » explique la quantité de textes que peut produire Péan. Mais quand on publie beaucoup, on doit nécessaire­ment sortir de ses tiroirs les manuscrits moyens, inférieurs. Ça me semble le cas ici ! [JPw]

  • Source : L'ASFFQ 1988, Le Passeur, p. 127.