À propos de cette édition
Résumé/Sommaire
À l’occasion d’une promenade, une femme voit son entourage familier rapetisser et fondre comme la neige au soleil.
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Commentaires
Dans cette courte nouvelle, l’auteure développe le thème de la métamorphose du quotidien. Le regard “neuf” que pose l’héroïne sur ce qui l’entoure (à un moment donné, elle voit les immeubles, la rue, les gens prendre une dimension autre, plus petite) la fait peu à peu pénétrer dans un monde où des lois différentes régissent l’ordre des choses. La transition d’un univers à l’autre s’effectue avec une certaine finesse, à travers la description de la fonte printanière qui s’étend peu à peu aux personnes et aux objets.
Malheureusement, la qualité de l’écriture laisse, dans l’ensemble, à désirer. À certains moments, la surcharge de détails agace, tout comme la répétition de certaines formules (« C’est que […] que », « ce n’est que […] que » revient à presque tous les paragraphes). Finalement, la ponctuation est plus ou moins juste : très souvent, la virgule se trouve là où le point serait plus adéquat. Le style un peu boiteux nuit à l’efficacité du récit qui se classe, malgré certaines qualités, dans la catégorie des textes honnêtes mais très moyens. [CH]
- Source : L'ASFFQ 1988, Le Passeur, p. 122-123.