À propos de cette édition
Résumé/Sommaire
Belag, le magicien venu rendre visite au maître de Galahade, est en fait un Herannon. Il explique à Galahade que, lui aussi, il fait partie de la race qui peut voyager entre les mondes. Prenant sa main, il l’amène à la croisée des mondes et lui montre la naissance d’un soleil noir.
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Commentaires
S’il fallait juger ce texte sur sa seule base littéraire, cette critique risquerait d’être fort brève et quelque peu lapidaire : écriture pauvre, histoire bancale, digne de l’école secondaire ! Or, dans la présentation du numéro 10 de Faerie, la courte notice consacrée à l’auteur nous apprend justement… Que faire alors, sinon dire à ce jeune auteur en herbe de persévérer ?
Si le texte ne vaut que des clopinettes, c’est surtout à cause de son manque de structure, de ses naïvetés extraordinaires et de son écriture pour le moins imprécise. Qu’on en juge par ces phrases : « Lorsqu’il ouvrit les paupières, c’était le noir infini. Une brume azur recouvrait la surface du sol ». Vous comprenez mon désarroi de lecteur ?
Il n’y a qu’à L’Année…, où nous avons comme tâche de recenser la totalité de la production québécoise en SF & F, qu’un critique peut se trouver dans une telle situation, c’est-à-dire devoir encourager un auteur au lieu de s’attarder vainement sur son texte. Quant à moi, je le fais avec plaisir, sachant combien j’aurais aimé recevoir le même traitement lorsque j’avais l’âge de Bernard-Éric Malouin… et que mon écriture ne reflétait encore que mon admiration pour mes lectures ! [JPw]
- Source : L'ASFFQ 1990, Le Passeur, p. 123-124.