À propos de cette édition
Résumé/Sommaire
Une vieille femme raconte sa vie, son adolescence pendant l’hiver nucléaire avec deux mutants pour qui elle rabattait des voyageurs, sa rencontre avec Lièndel et sa venue à New York, puis ses années de méditation où, avec les restes des deux mutants, elle confectionnera la nappe de velours rose, symbole de l’ordre nouveau.
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Commentaires
Belle nouvelle d’atmosphère où l’instinct de survie permet de s’adapter aux situations les plus dramatiques. Ainsi, cette petite fille qui voit ses proches tués par deux mutants mais qui réussit à surmonter l’épreuve, allant jusqu’à collaborer avec eux afin de leur trouver de nouvelles proies humaines et, même, à les aimer pour ce qu’ils sont : de pauvres créatures irresponsables de leur condition.
Et puis, il y a la rencontre avec Lièndel. Un auteur moyen aurait réécrit pour la millième fois une variation sur la création d’une nouvelle philosophie, d’une nouvelle religion servant à regrouper les rescapés de la catastrophe atomique. Pas Esther Rochon. Cette hypothèse est à peine suggérée, la narration s’attardant plutôt aux circonstances qui ont amené la narratrice à cet accomplissement. Ainsi, ce sentiment de culpabilité qui hante la narratrice – le retour à la caverne et les années de méditation, la confection de la nappe avec les restes des mutants, les rites funéraires pour les quarante-sept humains morts par sa faute…
Nouvelle poétique et nostalgique qui rappelle les débuts de l’auteure, « La Nappe de velours rose » se présente donc comme un texte où les amateurs d’Esther Rochon reconnaîtront plusieurs de ses thèmes et préoccupations.
Pour leur plus grand plaisir. [JPw]
- Source : L'ASFFQ 1986, Le Passeur, p. 124.
Prix et mentions
Grand Prix de la science-fiction et du fantastique québécois 1987