Neige

Roberval, un 23 décembre. Il neige abondamment et le narrateur, après diverses péripéties, se trouve bloqué chez lui avec Jean-Luc, un conducteur de chasse-neige quelque peu hystérique et Aline, une voisine qui n'a pu entrer chez elle. Le téléphone tombe en panne, puis l'électricité. Le chauffage est assuré par un poêle à bois, mais, au soir, les bûches viennent à manquer et il faut débiter les meubles pour palier au manque puisqu'il est impossible de sortir en chercher d'autres : la neige a tout enseveli. Le lendemain, ils décident de pratiquer une ouverture dans le toit. Ils s'y faufilent pour découvrir un champ blanc d'où émergent seulement les maisons à plus d'un étage et le clocher de l'église. Alors qu'ils font des signes désespérés à un hélicoptère qui survole la région, des secousses se produisent sous la neige et Jean-Luc est happé par ce qui ressemble à un tentacule… ou plutôt à un doigt gigantesque. À bord de l'hélicoptère, les deux rescapés ne savent où on les amène et le narrateur profite du sommeil de sa compagne pour inscrire leur histoire dans un carnet, tout en espérant qu'il ne rêvera pas à ce qu'il y avait au bout du doigt.

Voir le recueil Ombres dans la pluie.