À propos de cette édition
Résumé/Sommaire
La magicienne Arianne a une existence mouvementée. Elle assiste à des suicides rituels en des lieux secrets, modifie l’intrigue d’un film pendant sa projection ou explore les grandes profondeurs sous-marines en compagnie de son amie Tania. Elle ramène de cette dernière expédition des animaux en métal. Ceux-ci se révoltent, provoquant le début du règne des objets. À la fin, Arianne devient… Terre !
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Commentaires
Voici une nouvelle bizarre et anarchique qui n’a de logique que celle que veut bien lui accorder l’auteur. Le sadisme et la cruauté gratuite font partie du quotidien des personnages. Durand semble n’avoir d’autre souci que de tenter de choquer et de désarçonner son lecteur par une série de scènes grotesques. On dirait Lewis Carroll sur l’acide.
L’ennui est que le résultat est plutôt artificiel. Cela ne ressemble à rien, ce n’est ni de la SF, ni du fantastique, peut-être de la fantasy à la rigueur, à la condition de considérer ce genre comme un fourre-tout. Une chose est certaine, c’est qu’il s’agit de surréalisme. André Breton aurait apprécié. Pourtant, le surréalisme, quoique les genres qui nous intéressent puissent légitimement s’en inspirer, appartient quand même d’abord et avant tout à la littérature générale.
Dire que Frédérick Durand a récolté le prix Solaris 1998 avec ce texte. C’est plutôt surprenant. Cela dit, il faut admettre que l’écriture est impeccable. [DJ]
- Source : L'ASFFQ 1998, Alire, p. 71-72.
Prix et mentions
Prix Solaris 1998