À propos de cette édition
Résumé/Sommaire
Un petit diable, envieux des enfants qui fêtent Noël, quitte son enfer et se retrouve dans la réserve de Manaouan le soir du 24 décembre. Une famille amérindienne l’accueille dans sa cabane. Le diablotin s’invente une raison pour ne pas assister à la messe de minuit. Au retour de la famille, il déballe son cadeau : un fouet qui se met à le battre.
Commentaires
Il n’y a rien de mémorable dans le conte bon enfant d’Huguette Dubé malgré son 4e prix au concours de contes de Noël du Nouvelliste cette année-là. On est ici en présence du motif de « l’arroseur arrosé » mais, malheureusement, l’auteure ne nous apprend pas le tour que le diable voulait jouer à ses hôtes. De plus, ne cherchons pas à comprendre comment il se fait que le diablotin se voit offrir un cadeau sans s’être annoncé et que le fouet se met à s’animer tout seul pour le frapper et lui faire perdre sa culotte, sa longue queue trahissant ainsi son identité.
On sourit toutefois au subterfuge employé par le diablotin. Il se fait passer pour un ramoneur venu de la ville pour justifier ses habits noirs et son teint hâlé. Il vient de l’enfer, après tout !
Le seul élément original du conte réside dans l’identité des hôtes. Il s’agit d’une famille d’Amérindiens catholiques qui a adopté la tradition de la messe de minuit. Sympathique, cette inclusion sociale. On est en 1951, ne l’oublions pas. C’est pourquoi « Noël d’un diablotin » mérite tout de même notre bienveillance. [CJ]