À propos de cette édition
Résumé/Sommaire
Un jeune garçon énigmatique, Nicolas Bertrand, sème l’émoi chez les jeunes de son âge en raison de ses avertissements prémonitoires. La peur conduit bientôt la petite bande du quartier à lui tendre un piège. Le soir du 13 août, nuit propice aux étoiles filantes, le petit garçon, dont la main droite compte six doigts comme une étoile, est pendu à un arbre.
Commentaires
La nouvelle de Micheline La France développe de façon classique le thème classique de la prémonition. L’auteure n’a pas su trouver une écriture ou une variation qui aurait contribué à renouveler ce thème éculé. Elle aurait pu faire de « La Nuit des étoiles filantes » un texte à chute ou encore, une nouvelle d’atmosphère. Ce n’est pas le cas. Aussi, sort-on de cette lecture avec une impression neutre, ce qui est peut-être la pire chose qui soit.
Micheline La France a bien su rendre la vie quotidienne d’un quartier populaire de Montréal mais cette description sensible n’apporte rien au contenu merveilleux de l’histoire. Il n’y a aucun lien organique qui relie entre eux ces deux univers. Tout cela aurait pu se passer ailleurs sans que la trame ne soit modifiée.
Le travail de l’auteure tient plus de la fabrication appliquée que de l’art inspiré, c’est le moins que l’on puisse dire. [CJ]
- Source : L'ASFFQ 1986, Le Passeur, p. 80-81.