À propos de cette édition
Résumé/Sommaire
Un chauffeur de taxi dénommé Karl Mayer se promène la nuit dans un monde où les taxis sont blindés, ont des chenilles et subissent les avances de robots volants capables de neutraliser leurs logiciels. Le calme de cette nuit est enfin rompu par un appel : Mayer est convoqué à l’hôtel T où il y a une Convention.
Commentaires
Thierry Vincent signe en deux pages une simple vignette dont la chute ne pouvait être appréciée que dans le cadre du congrès Boréal durant lequel cette nouvelle a été composée. La citation en exergue, tirée d’un ouvrage imaginaire conformément aux meilleures traditions du genre, laisse aussi entendre que les hôtels ne sont pas des lieux innocents. Toutefois, si l’auteur parvient bel et bien à donner une certaine consistance à cet univers futuriste où le travail du chauffeur de taxi présente des dangers inattendus, le fil de la narration est coupé au moment même où Vincent avait mis en place une atmosphère propre et où l’action donnait signe de démarrer. Comme ce démarrage est immédiatement suivi d’une panne d’inspiration, la pirouette finale de ce texte fort correctement écrit par ailleurs n’arrive pas à en déguiser l’inachèvement. [JLT]
- Source : L'ASFFQ 1995, Alire, p. 192-193.