À propos de cette édition
Résumé/Sommaire
N. l’assassin, marchant seul dans la nuit, est surpris par un chat qui sort de l’ombre. La rencontre le rend nerveux ; il lui vient l’idée qu’on a peut-être décidé de l’éliminer, lui. Sa peur ne fait que s’amplifier alors qu’il fuit dans la ville. Mais ces griffes, ces crocs qui le déchirent à la fin, ne sont que ceux de sa propre peur, incarnée en un spectre félin.
Commentaires
Un texte comme un tableau : au premier coup d’œil, même si le sujet n’apparaît pas nettement, il s’en dégage une atmosphère intéressante, trouble. Pas mal, pas mal. Mais regardez-le une deuxième fois : la perspective est faussée ; les proportions anatomiques incorrectes ; le pinceau a tremblé ici, et là, et là. Plus vous examinez la toile avec attention, et plus votre plaisir se gâte.
L’auteur est encore tout jeune ; on peut, on doit lui pardonner ses maladresses, sa narration confuse au début, le manque de subtilité des émotions du personnage, l’intrigue en fin de compte forcée. Il y a là promesse de meilleurs textes à venir ; mais celui-ci n’est pas concluant. [YM]
- Source : L'ASFFQ 1998, Alire, p. 77.