À propos de cette édition
Résumé/Sommaire
Le problème de drogue est tel dans une Faculté de médecine qu’une enquête policière est engagée. Mais il y a plus : des cadavres sont démembrés et d’autres disparaissent ! Fabien, le narrateur, soupçonne peu à peu Xavier et Geneviève d’être les auteurs de ces méfaits. Peu après, la police les arrête mais depuis, Fabien ne dort presque plus. Il revoit l’arrestation et, surtout, il est obsédé par des images du désert. Il se surprend même à songer aux goules, à rêver qu’il en est une… et décide de partir pour le Moyen-Orient.
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Commentaires
Trois constatations s’imposent à la lecture de « Nuits blanches » : l’écriture est lourde, souvent maladroite, le texte recèle des longueurs et il est parsemé de réflexions des plus subtiles comme celle-ci lorsque Xavier fait l’amour à un cadavre à moitié ouvert : « Comment il pouvait bander en voyant cette cicatrice longue d’un mètre, je l’ignore. Une fente en vaut bien une autre, je suppose ».
En fait, ce qui maintient l’intérêt du lecteur, c’est l’ambiguïté quant à la véritable nature de Geneviève et de Xavier. Au fil de la narration, plusieurs indices les assimilent aux fauves, voire aux goules (odeur, expression du visage, etc). Le dénouement accentue le doute et rehausse quelque peu la valeur de cette nouvelle qui, il faut bien l’avouer, s’avère dans l’ensemble très décevante. [HM]
- Source : L'ASFFQ 1988, Le Passeur, p. 154.