À propos de cette édition
Résumé/Sommaire
Le professeur Dieudonné Dionne s’apprête à révéler au monde son ultime invention, l’octocyclette à chtons blancs, à l’occasion du cinq centième anniversaire de la Ville de Montréal. Malheureusement, il meurt, abandonnant à la société les plans d’une machine que personne ne saura construire correctement et qui, au lieu d’avoir des résultats bénéfiques pour les citoyens comme il était originellement prévu, créera le chaos.
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Commentaires
L’auteur possède un style qui coule bien, qui donne envie d’en savoir plus sur cette étrange invention qu’est l’octocyclette à chtons blancs, même si cette nouvelle ressemble davantage à une chronique historique – ou plutôt futuriste par rapport au présent du lecteur – qu’à une fiction. Un résumé de ce qui s’est passé au moment de l’arrivée de cette ultime invention est en effet présenté au lecteur mais celui-ci ne peut pas s’attacher à un personnage en particulier, sinon à la ville elle-même.
Le ton du récit est résolument humoristique et, chose rare quand je lis, j’ai souri à quelques reprises devant l’excentricité de cette machine qui transforme la merde en combustible. Allez-y tout le monde, branchez-vous l’octocyclette au derrière et bon voyage ! Oh, et en prime, ça a des propriétés bénéfiques pour votre corps ! Un autre élément intéressant à relever consiste en cette critique sociale dans laquelle baigne le texte, critique face à cette société aux prises avec une crise aux allures apocalyptiques : la bêtise humaine. [JR]
- Source : L'ASFFQ 1995, Alire, p. 18.