À propos de cette édition
Résumé/Sommaire
Une hirondelle venue faire le printemps semble responsable au contraire d’un froid extraordinaire qui paralyse toutes les activités de la ville, semant désarroi et mort. Dans les maisons, tout se transforme en glace ; les habitants eux-mêmes deviennent transparents, révélant leur cœur rouge figé.
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Ce conte illustre à la lettre le dicton : L’adage populaire inversé devient : « Ce jour-là, une hirondelle venait faire le printemps », phrase qui sert d’ouverture et qui plonge d’emblée le lecteur dans un fantastique aux confins de l’humour et du merveilleux.
Dans un style imagé où le sens propre l’emporte sur le sens figuré, la rêverie du froid prend des proportions dantesques et propose une imagerie fantastique aux contrastes poétiques. Telle une mécanique qui s’emballe, le conte s’achemine inexorablement vers sa chute finale, aussi surprenante que poétique. Dans un univers glacé survit au milieu de la place publique une petite fleur rouge qui palpite comme un cœur.
Ce conte, selon le témoignage même de l’auteur, s’inspire d’une sensation vécue en France, lorsque, trop pauvre pour se chauffer, il souffrait dans son logis d’un froid invraisemblable. [ME]
- Source : L'ASFFQ 1987, Le Passeur, p. 60-61.