À propos de cette édition
Résumé/Sommaire
Les temps sont durs pour Klaus Bundoc, au point qu’il est obligé de s’abaisser à vendre ses livres par sollicitation directe, sur le trottoir. Croyant qu’on veut l’agresser, il s’enfuit pour se retrouver dans une contrée inconnue, face au Temple Tôt, où il rencontre le Crapaud-Bavoir. Ce dernier débarrasse Klaus de ses poursuivants et l’encourage à continuer à écrire. Klaus reprend conscience dans la rue : il s’était fait écharper par un cycliste. Mais il se libère des gens qui veulent lui venir en aide et court à son appartement : il vient d’avoir l’idée d’une nouvelle.
Commentaires
On prendra connaissance de mon appréciation générale des aventures de Klaus Bundoc dans la critique de « Celui qui obstrue la voie ». Publié dans un numéro hommage à Christian Martin, « L’Ombre du Crapaud-Bavoir » est un texte de circonstance, donc hautement référentiel. La prestation de Bolduc est honorable. Ayant compris à quel point l’éloge – mérité – s’allie mal à l’humour, il n’insiste pas trop sur Christian Martin et consacre l’essentiel de sa nouvelle à un matériau comique plus sûr, les mésaventures du pauvre Klaus, articulées autour de deux constantes de la série : la difficulté d’écrire et une visite dans un deuxième monde causée par un accident. J’ai souri tout le long de ma lecture. Faut-il en demander plus ? [JC]
- Source : L'ASFFQ 1998, Alire, p. 28.