À propos de cette édition
Résumé/Sommaire
Un être attaché depuis sa naissance à une immense barre de verre descendant dans un bac d’acide se dissout lentement, attaqué par le fluide corrosif. Une vie nouvelle l’attend après sa disparition physique : il participera désormais à la totalité universelle.
Commentaires
Difficile de déterminer, a priori, ce qui fait de cette nouvelle un récit de science-fiction bien qu’elle développe un univers très proche des récits de SF expérimentale que Louis-Philippe Hébert ou Roger Des Roches faisaient paraître à la Nouvelle barre du jour. On peut certes supposer que le narrateur de la nouvelle pourrait vivre dans un univers de référence différent du nôtre, mais il reste que le texte tient davantage d’une expérience d’écriture psychédélique – en ce sens, le texte porte très bien son titre – que de la science-fiction telle que nous la définissons à L’ASFFQ. Science-fiction et drogue ont déjà fait bon ménage mais, manifestement, Vamuil de Lajvec n’est pas Philip K. Dick. Il s’agit là d’une curiosité, qui peut rappeler à certains leurs folles années hippies, mais dont la lecture sera tout à fait sans conséquence pour quiconque est né après 1965. [ID]
- Source : La Décennie charnière (1960-1969), Alire, p. 65-66.