À propos de cette édition

Éditeur
Société littéraire de Laval
Genre
Science-fiction
Longueur
Nouvelle
Paru dans
Brèves littéraires, vol. VIII, n˚ 1
Pagination
59-64
Lieu
Laval
Année de parution
1992
Support
Papier

Résumé/Sommaire

Nous sommes au début du vingt-et-unième siècle. Assise dans son bureau, la recteuse de l’Université de Laval contemple Montréal de la fenêtre tout en ruminant les tracas que lui cause son travail. Frustré de ne pas avoir obtenu une bonne note, un étudiant a récemment abattu son prof ainsi que seize de ses camarades en usant du tube d’un stylo à bille comme d’une sarbacane. Bientôt, le ministre de l’Éducation annonce à la recteuse la décision tant redoutée : le gouvernement a décidé de « supprimer les stylos, et les chaises, et les lacets dans cette université et les autres, afin que de telles tragédies ne se reproduisent pas ».

Commentaires

À ce résumé, même le moins exigeant des lecteurs de SF comprendra bien qu’en dehors de son décor « futuriste » ce texte n’a pas grand-chose à voir avec le genre qui nous intéresse ici. De toute évidence, l’auteur avait des velléités de satiriste : en témoignent ses commentaires sur la féminisation des titres, son évocation des émissions de télé Lance et compte XXII et de Rue des Pignons (version rock) ou de cette manifestation d’étudiants outragés à l’idée qu’on rebaptise leur alma mater « Université Claude Ryan » ou « Robert Bourassa ».

Bien sûr, ces clins d’œil font sourire, mais il faut plus qu’un ou deux bons mots pour faire une nouvelle. En un sens, s’il faut être sarcastique, le titre du texte correspond tout à fait à son contenu… [SP]

  • Source : L'ASFFQ 1992, Alire, p. 89-90.